Restauration collective
Article 29
La restauration collective devrait servir de base de lancement pour la mise en
œuvre de la nutriécologie, parce qu’il est plus facile de contrôler l’origine des
approvisionnements, d’exclure les produits ultratransformés, de faire les bons
choix en matières grasses, de calculer une répartition harmonieuse des grandes
classes d’aliments et de limiter ainsi l’apport des calories animales.
Les divers menus seront d’abord composés en priorité en fonction de la
disponibilité en produits végétaux et animaux issus des circuits de proximité, en
particulier pour la composition d’un plat principal de composition ternaire en
féculents, légumes et produit animal. C’est donc à partir de l’intérêt écologique
et nutritionnel des aliments que la restauration sera organisée plutôt qu’en
s’appuyant sur un argumentaire théorique de couverture en nutriments. Des
ingrédients spécifiques, (produits laitiers, viandes, fruits et légumes), d’origine
plus lointaine ne seront utilisés que s’il existe un déséquilibre patent dans l’offre
des circuits courts.