Transformations alimentaires
Article 20
Un code de bonnes pratiques concernant les différentes transformations
alimentaires devrait être édicté et observé par les professionnels du secteur
agroalimentaire, en vue d’optimiser la valeur nutritionnelle des produits, de
préserver les matrices alimentaires, de lutter contre les raffinages inutiles, de
réduire l’ajout de calories vides (sucres, gras, amidon), de sel, d’additifs divers.
Dans la formulation des aliments, l’utilisation des ingrédients peu ou pas
raffinés (farines bises, huiles vierges) et de composition complémentaire
(céréales, légumes secs) sera privilégiée. Divers procédés de technologie douce,
tels que la germination des graines ou la fermentation d’ingrédients devraient se
substituer au cracking alimentaire conventionnel.
Le secteur agroalimentaire doit contribuer à diminuer les impacts écologiques
négatifs de la chaîne alimentaire, en favorisant la meilleure utilisation possible
des ressources alimentaires, en diminuant les transports superflus et en évitant
les gaspillages.
Article 21
Les produits ultratransformés, qui sont riches en calories vides et ne répondent pas à ce code de bonnes pratiques de transformation devraient être clairement identifiés par une signalétique efficace, voire taxés, afin de décourager leur achat et de limiter fortement leur consommation.